Vous avez dit « changer le monde »

Je viens de regarder pour nième fois le film « un monde meilleur » avec Kevin Spacey, Helen Hunt et ce merveilleux petit (à l’époque) acteur Haley Joel Osment : c’est l’histoire d’un enfant, Trevor, qui reçoit de la part de son professeur de Civilisation, Mr Simonet, un sujet de devoir pour le moins inhabituel : trouver une solution pour rendre le monde meilleur et la mettre en pratique. Trevor prend très au sérieux ce devoir : il a pour idée d’aider de manière totalement désintéressée trois personnes en difficulté qui elle-même auront pour mission d’aider trois autres personnes qui auront elles-mêmes pour mission d’aider trois personnes qui auront-elles-mêmes pour mission … Vous voyez le topo ! Une contamination positive !…

Chacune d’entre elles devra ainsi passer le relais !

Certains diront qu’il ne change pas le monde du haut de ses douze ans, mais il tente, dans un premier temps, puis réussit à redonner espoir à son entourage : n’est-ce pas une manière de changer le monde ?

Le propos de Trevor dans ce film est : « les gens ont peur de changer leurs habitudes alors il reste dans leurs difficultés par sécurité, à l’intérieur d’eux-mêmes… » Belle illusion !

Et quand on se rend compte que le changement est toujours possible, il est si rare et pourtant si important de saisir une opportunité comme une main qui se tend vers vous, une lecture qui donne de l’espoir, un film qui vous ouvre l’esprit, un voisin qui vous démontre que c’est possible …

Alors comment trouver l’espoir quand on l’a perdu ?

Comment donner espoir à quelqu’un qui vous dit que de toute façon c’est comme ça, c’est la vie, c’est foutu ?

Marc Twain a dit un jour : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » !

Voilà Noël, moment de prédilection pour se faire des cadeaux et en faire aux autres, prenez un peu de temps, asseyez-vous dans un endroit calme, rassurant, chaleureux, parcourez ce chemin jusqu’à vous, au cœur de votre intimité, et posez-vous la question :

Qu’est-ce que j’aimerais tant et qui me parait impossible ?

Laissez toutes les idées, les rêves, comme des bulles de champagne, venir à votre esprit, sans les censurer, ni les juger… Puis chercher à les réaliser, les fabriquer, les construire, toujours sans censurer ni juger… C’est seulement après que vous pourrez les évaluer objectivement et constructivement. Pour verrez c’est plus facile qu’il n’y paraît…

Et si vous satisfaites déjà vos besoins et envies quand vous le décidez, dites-vous :

Que pourrais-je faire pour les personnes qui sont autour de moi, proches ou pas, que pourrais-je créer ou les aider à créer dans leur tête comme représentation ?

Au coin de la rue, n’y a-t-il pas un SDF qui pourrait avoir besoin de quelque chose que vous pouvez évidemment lui procurer ? N’y a-t-il pas une vieille dame à côté de chez vous qui aurez besoin qu’on lui fasse quelques courses ? Encore plus simplement, la caissière de votre supermarché n’a-t-elle pas besoin d’un de vos sourires ou d’un compliment pour ensoleiller sa journée ?…

Vraiment plus simple qu’il n’y paraît…

Brigitte Penot